Affaire Grégory : l’un des corbeaux a été identifié grâce à son ADN

C’est une nouvelle qui “donne de l’espoir” aux parents, a confié à Vosges Télévision Me Christine Chastant-Morand, avocate de Christine et Jean-Marie Villemin. Près de 40 ans après l’assassinat de Grégory Villemin, 4 ans, à Lépanges-sur-Vologne, de récentes expertises ont permis, d’après une information de l’hebdomadaire Marianne, d’identifier l’auteur d’une des lettres anonymes reçues par la famille.

En juillet 1985, soit neuf mois après la mort du petit garçon, ses grands-parents reçoivent des menaces anonymes : "Je vous ferez (sic) à nouveau votre peau à la famille Villemain (…) Prochaine victime, Monique". Le manuscrit a été expertisé à demande de la justice, en 2021. L’ADN retrouvé a été comparé à ceux répertoriés dans le Fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). D’après nos confrères du journal Le Parisien, il s’agit d’une femme basée à Paris au moment des faits et déjà condamnée pour escroquerie. Auditionnée, elle aurait reconnu être l’auteure de la lettre sans être liée à l’affaire.

Les parents veulent “savoir ce qui s’est passé, qui était là”, a expliqué Me Christine Chastant-Morand. Cette révélation donne à ses clients “l’espoir et la confirmation du bien fondé de croire que des rapprochements scientifiques se font sur l’ADN”, a-t-elle ajouté. Ce sont eux qui avaient demandé cette expertise génétique. L’assassin de leur fils n’a toujours pas été retrouvé. 

L. Hammouda