Manifestation des taxis : une quarantaine de vosgiens a rejoint la mobilisation à Nancy

Publié le Lundi 29 Janvier 2024

C’est un mouvement national, les chauffeurs de taxis étaient mobilisés ce lundi pour exprimer leur colère et leur inquiétude face notamment à une nouvelle convention entre leur profession et la CNAM, caisse nationale de l’assurance maladie. Une quarantaine de taxis vosgiens se sont rassemblés à Epinal avant de rejoindre Nancy pour une opération escargot.

Les chauffeurs de taxis dénoncent le renouvellement d'une convention qui n’a pas été discutée et qui comporte des points de tension. Ladite convention autorisant les taxis à transporter des malades pris en charge par l'assurance maladie arrivait à son terme fin 2023.

Quelques éléments du communiqué 

"Malgré plusieurs demandes des fédérations, la caisse nationale n’a entamé les discussions que très tardivement. Il nous a été dit que pour 2024, l’actuelle convention serait prolongée d’un an et qu’il n’y aurait qu’un avenant tarifaire, les conditions tarifaires n’étant définies que jusque fin 2023. Lors des 4 réunions de discussion, la profession a présenté un audit chiffré au directeur général de la CNAM faisant ressortir une perte considérable de marge, classant ainsi nos entreprises à la limite du seuil de rentabilité. La direction générale n’a absolument pas tenu compte des arguments de la profession, imposant de manière unilatérale des propositions tarifaires inacceptables pour 2024, entraînant le quasi-gel des tarifs pour les taxis alors que l’inflation perdure dans le pays.

La publication de la décision du directeur général au journal officiel le 4 janvier laisse aussi apparaître plusieurs autres problèmes tels que :

• La reconduction de cette nouvelle convention sur une durée de 5 ans et non pas sur un an comme évoquée lors des réunions.
• La suppression pure et simple du seuil maximal de remise à concéder à l’assurance maladie qui était jusqu’en 2023 plafonnée à 16,5% de taux moyen, laissant apparaître des possibilités de dérives par les directeurs de caisses
• L’obligation de signer la nouvelle convention avant le 31 janvier sans même savoir quels seront les nouveaux taux de remises astreints."

L. Buchler

Photo : S. Balland

 

 

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