Emploi : les métiers sous tension offrent des contrats plus stables !

L'étude, menée en 2019 et qui vient d'être publiée par l'Insee, dévoile que plus de la moitié des offres d'emploi dans le Grand Est concernent des métiers sous tension qui peinent à recruter. Ce sont pourtant les filières qui offrent le plus de sécurité de l'emploi avec un nombre élevé de CDI.

Comme le précise ce schéma, 46 métiers sont considérés en tension. Au total, 925 300 postes sont à pourvoir dans ces filières, soit 54% des offres d'emploi dans la région. Il s'agit de métiers qui peinent à recruter du fait d'un manque de personnel qualifié sur le marché de l'emploi, ou encore à cause de la pénibilité du travail notamment.

Les filières professionnelles les plus touchées sont celles du bâtiment et de l'industrie d'abord (conducteur routier, ingénieur informaticien...), puis suivent de près les métiers de la santé (aide à domicile, aide-soignants, infirmiers et sages-femmes) et de l'hôtellerie-restauration (cuisiniers, serveurs...). 

Une plus grande stabilité de l'emploi dans les métiers en tension

Ce que relève également l'étude, c'est que les métiers jugés en tension sont pourtant ceux qui offrent la plus grande stabilité en termes de sécurité de l'emploi. En effet, dans ces filières, la proportion des CDI est plus élevée par rapport aux CDD : "pour les actifs salariés occupant un nouveau poste en forte tension en 2019, le rapport est de 1,1 CDI pour 1 CDD, contre 0,4 dans les autres métiers" précise l'Insee. En revanche, cela n'implique pas forcément des salaires plus élevés sur ces postes. Cela se vérifie particulièrement dans certains métiers de la santé. Les agents d'aide à domicile ont en effet des salaires plutôt faibles.

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Anaïs Gall