Usines Trane de Golbey et Charmes : les débrayages se poursuivent

Publié le Mardi 11 Octobre 2022

La grève est reconduite depuis mardi dernier pour réclamer des revalorisations salariales… aux usines Trane de Golbey et de Charmes, et à l’appel des syndicats CGT et FO, chacune des équipes débrayent 30 minutes trois fois par jour, un jour sur deux en alternance entre les deux sites.
Parmi les revendications : une augmentation générale des salaires de 100 euros, diverses revalorisations de la part entreprise de certaines dépenses (mutuelle à hauteur de 75 %, repas à hauteur de 4,20 euros, transport pour se rendre au travail à hauteur de 0,15 euros/km), mise en place d’une prime de partage de la valeur (anciennement prime Macron) à hauteur de 3 000 euros ou encore ouverture d’une prime de participation aux bénéfices.
« A l’usine de Golbey, plus de 90 % des salariés de production débrayent. A Charmes, c’est plus de 80 % », précise le délégué CGT Ahmed Aboulmaljd. « Nous n’avons aucun échange avec la direction. On s’interroge sur son mutisme, elle cherche le pourrissement, c’est du jamais vu à la Trane ! Ce vendredi est un jour d’inventaire, nous avons lancé un appel à la grève toute la journée. Si cela n’évolue, la semaine prochaine les deux sites pourraient débrayer tous les jours. Nous envisageons également des blocages ».

Le semaine dernière, une autre usine était touchée par des débrayages pour des revendications salariales, celle de Garrett à Thaon-les-Vosges, débrayages suspendus jusqu’à la tenue d’une réunion ce jeudi avec la direction.

Ludovic Bisilliat (photo d'archive)

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