Journal de mercredi 2 mars 2022

Mardi les donneurs de sang se sont mobilisés à Saint-Dié-des-Vosges, de quoi rassurer l’amicale déodatienne ainsi que l’Établissement français du sang (EFS). Assurer un niveau de réserves suffisant est une préoccupation constante. Début février, l’EFS publiait un bulletin d’urgence vitale, les stocks étaient historiquement bas. Tombées à 65 000 poches au niveau national alors qu’il en faut au moins 100 000 pour assurer sereinement les besoins médicaux. Et cette chute n’était pas forcément due à la crise sanitaire, car les donneurs se mobilisent toujours lors d’événements importants ou de catastrophe. L’objectif pour l’avenir, c’est d’assurer la relève avec les jeunes générations.

- Seize "cires habillées", objets mystérieux des 18 et 19e siècles conçus en Lorraine, quittent provisoirement le MUDAAC d'Épinal pour partir en restauration en Bretagne. Retour dans les Vosges dans 6 mois.

- La compagnie La Gigogne présente dans un igloo son spectacle "L'âme primitive, le dernier décroissant" à un public scolaire venu de l'agglomération de Saint-Dié.

Loin du grand événement parisien du Salon international de l'agriculture, des fermes vosgiennes reçoivent des visiteurs à l'occasion du Salon à la ferme, organisé par la Confédération paysanne, le syndicat qui promeut une agriculture moins productiviste. Pour cette seconde édition, direction la Bergerie de Straiture, à 10 km de Gérardmer, à la rencontre d'Olivier et de ses brebis.

Antoine Gamain est musher et vit à Cornimont. Il propose habituellement des sorties classiques pour des touristes sur le massif vosgien, mais vient de vivre une grande aventure en Norvège, lors d'une compétition très longue distance, le Femundlopet. Il a fini 20e avec son traineau tiré par ses 13 alaskan huskys.