Épinal fait son cinéma 2026 dévoile son affiche et ses premiers temps forts

Un festival porté par Image’Est du 17 au 22 mars 2026

La 3e édition du festival Épinal fait son cinéma, portée par Image’Est, se tiendra du 17 au 22 mars 2026. Avant-premières accompagnées d’équipes de films, ateliers scolaires, ciné-concert, expositions, master class grand public, rencontres professionnelles et films de rétrospective sont déjà annoncés. L’affiche 2026, signée Alice Favory, revendique l’ADN d’une cinéphilie plurielle, ouverte à toutes les formes d’expression, de réalisation et de transmission.

Un ciné-concert autour de Buster Keaton

Après The Kid de Charlie Chaplin en 2025, l’orchestre spinalien La Belle Image mettra à l’honneur Buster Keaton lors de deux soirées. Dirigée par Pieter-Jelle de Boer, la formation interprétera une composition originale de Marc-Olivier Dupin sur une trilogie de courts métrages signés par Keaton dans les années 1920 : One Week (La Maison démontable, 1920), The Goat (Malec l’insaisissable, 1921) et Hard Luck (La Guigne de Malec, 1921).

Deux dates sont annoncées : samedi 21 mars 2026 à 18h à La Vôge-les-Bains, Ciné-Vôge, et dimanche 22 mars 2026 à 17h à Épinal, Cinés Palace.

Trois films déjà programmés pour les scolaires

Pour les séances à destination des scolaires, trois films sont d’ores et déjà confirmés.

Le Secret des mésanges, long métrage d’animation en papier découpé réalisé par Antoine Lanciaux, suit Lucie, 9 ans, qui découvre un secret familial dans le village natal de sa mère, guidée par un couple de mésanges et un ami inattendu. Une séance est annoncée en présence du bruiteur et compositeur Didier Falk. Le film sera accompagné d’une exposition dédiée à la Bibliothèque Multimédia Intercommunale d’Épinal.

Planètes, réalisé par Momoko Seto, raconte le parcours de quatre akènes de pissenlit rescapés d’explosions nucléaires qui détruisent la Terre, projetés dans le cosmos puis confrontés à une planète inconnue, à la recherche d’un sol propice à la survie de leur espèce. 

Olivia, réalisé par Irene Iborra Rizo et adapté du roman La Vie est un film de Maite Carranza, suit une jeune fille de 12 ans dont le quotidien bascule, contrainte de s’habituer à une vie plus modeste et de veiller sur son petit frère Tim, avant qu’une rencontre avec des voisins hauts en couleur ne transforme leur quotidien.

Le reste de la programmation scolaire sera disponible mi-janvier. Des ateliers pour les scolaires sont aussi prévus tout au long du festival.

Trois rendez-vous pour les professionnels du cinéma et de l’audiovisuel

Épinal fait son cinéma annonce trois temps forts tournés vers la sphère professionnelle, en collaboration avec des associations ou organismes des secteurs du cinéma et de l’éducation.

Mardi 17 mars, une journée des professionnels régionaux réunira notamment l’APAGE, Association des Producteurs Audiovisuels du Grand Est, pour échanger autour de problématiques actuelles liées à la filière du cinéma et de l’audiovisuel, en partenariat avec le Bureau des Images Grand Est.

Mercredi 18 mars, le rendez-vous culture de la DAAC Nancy-Metz proposera aux enseignants des temps d’échanges sous forme de master class. La DAAC, Délégation Académique à l’Éducation Artistique et à l’Action Culturelle, a pour mission de promouvoir et développer les projets artistiques et culturels au sein des établissements scolaires, en partenariat et en complémentarité avec les enseignants.

Jeudi 19 mars, une journée de prévisionnements de films de patrimoine sera destinée aux exploitants de salles de la région. L’objectif est de découvrir des films qui ressortiront en salle dans les semaines suivantes, en présence de distributeurs spécialisés qui présenteront leur line-up jusqu’à la fin de l’année.

Une affiche 2026 signée Alice Favory, entre partage et accessibilité

Créatrice de l’affiche 2026, Alice Favory est artiste et réalisatrice de court-métrage, mêlant prise de vue réelle et animation. Elle est en deuxième année d’études à l’École Supérieure d’Art de Lorraine à Épinal, où elle explore différentes techniques et formes d’animation.

Dans son texte, elle décrit un festival pensé comme un espace de partage, un lieu où l’on peut rire, pleurer, frissonner et se rassembler autour de films de patrimoine ou de nouveautés. Elle insiste sur un cinéma accessible, compréhensible par tous, sans distinction, et sur un spectateur placé au centre, devenu acteur de la projection, qui interroge les images, débat et confronte les points de vue.