Une semaine dans le Grand Est du 11 octobre 2025

Une semaine dans le Grand Est du 11 octobre 2025

Publié le Vendredi 10 Octobre 2025

L'actualité dans la Région Grand Est, cette semaine, c'est :- Quels sols et quelles eaux ? A Relanges- NGE présente en Moselle son procédé inspiré de la salive des termites à Coin-lès-Cuvry- A Torcy-le-Grand, le relais petite enfance en visite à la ferme- Le service militaire volontaire fête ses 10 ans à Metz- Préparer l'avenir à Gérardmer

- Quels sols et quelles eaux ? A Relanges

Ce mardi à proximité du puits de forage de Relanges, trente des 46 membres de la Commission locale de l’eau (CLE) ont planché sur la géologie du sol, à quelques kilomètres de Vittel, Contrexéville et Bulgnéville, secteur préoccupé par deux types de prélèvements d’eau d’importance : l’eau domestique et l’eau industrielle. La CLE est partie prenante de l’Observatoire hydrogéologique multi-nappes (dont la nappe GTI), dont les conclusions, à l’heure du réchauffement climatique et donc, peut-être, d’une nouvelle répartition des usages, sont très attendues. 

Une journée pour mieux connaître la constitution des sols afin, notamment, de mieux appréhender la reconstitution des nappes d’eau souterraines… ce mardi au-dessus de la nappe GTI (Grès du trias inférieur), une trentaine des 46 membres de la Commission locale de l’eau ont arpenté plusieurs sites, ici le forage à proximité de Relanges. Beaucoup d’informations très techniques et dans toutes les têtes l’évolution actuelle et surtout future des prélèvements nécessaires pour satisfaire les divers usages de l’eau, de l’eau potable pour les habitants à l’eau puisée pour les pratiques agricoles et industrielles (Nestlé Waters et fromagerie Ermitage principalement).

 

- NGE présente en Moselle son procédé inspiré de la salive des termites à Coin-lès-Cuvry

Grâce à de la salive de termites, NGE espère abandonner la chaux sur ses chantiers et réduire son empreinte carbone.

Le groupe NGE a choisi la Moselle pour dévoiler ce 2 octobre son dernier procédé innovant : BioCiTer (pour « Bio-cimentation par les termites »). Une technologie qui s’inscrit dans la transition écologique du secteur du BTP et vise à réduire considérablement l’empreinte carbone des chantiers. En 2024, le groupe a utilisé 200 000t de chaux pour ses chantiers.

Traditionnellement, la stabilisation des sols repose sur l’utilisation de chaux. Or, la production d’une tonne de chaux génère environ une tonne de CO?. Selon les études, le prix devrait prendre 50% d’augmentation d’ici 5 ans, la faute à l’augmentation des prix de l’énergie. Dans un contexte où la décarbonation devient incontournable, NGE et ses partenaires de recherche (Bioxegy) ont travaillé sur une alternative durable, inspirée du biomimétisme. L’idée est née de l’observation du vivant, et plus particulièrement de la salive des termites, capable de consolider des matériaux en liant naturellement les grains de sol entre eux.

Avec BioCiTer, les grains de terre sont ainsi soudés par bio-cimentation, améliorant leur portance tout en réduisant leur sensibilité à l’eau. Concrètement, le procédé se met en œuvre grâce à des engins de terrassement classiques, via des étapes d’épandage, de malaxage, de nivelage et de compactage. Les avantages sont multiples : réduction jusqu’à 70 % des émissions de CO?, coût de production moins élevé avec une utilisation identique et amélioration des conditions de travail grâce à une moindre pulvérulence des matières premières.

NGE, présent dans toute la région Grand Est avec plus de 1 000 collaborateurs, a choisi la Moselle pour cette expérimentation grandeur nature sur une planche test de 150 m2 qui sera suivie pendant 6 mois afin de vérifier que le procédé puisse être appliqué à l’échelle industrielle sur les chantiers dès 2026. Le groupe, qui réalise 4,6 milliards d’euros de chiffre d’affaires et emploie 26 000 personnes dans le monde a obtenu une « mention spéciale » pour ce procédé dont la formule est gardée secrète.


- A Torcy-le-Grand, le relais petite enfance en visite à la ferme

Une trentaine d’assistantes maternelles et les enfants ont investi, le temps d’une matinée, une exploitation laitière. Ils ont eu l’occasion d’approcher près de 120 vaches et de découvrir l’univers de la ferme. Cette sortie était organisée par le Relais Petite Enfance de la Communauté de communes d’Arcis, Mailly et Ramerupt.

Derrière cette sortie à la ferme se trouve également la volonté de faire connaître le métier d’assistante maternelle, un secteur confronté à un manque de vocations. Cette initiative met en lumière le rôle essentiel de ces professionnelles dans l’éveil et le développement des enfants de 0 à 3 ans, tout en proposant des activités variées. Sans aucune restriction pour jouer dans la boue, les enfants ont laissé libre cours à leur créativité pour représenter, à leur manière, les animaux de la ferme.

C’était aussi une belle opportunité pour l’exploitation de faire découvrir leur métier et d’éveiller la curiosité des plus jeunes sur le monde agricole.


- Le service militaire volontaire fête ses 10 ans à Metz

Le Service Militaire Volontaire a fêté ses dix ans ce mercredi 8 octobre à Metz. Une cérémonie exceptionnelle était organisée en face de l’hôtel de Ville.

 

Une décennie déjà que le Service Militaire Volontaire (SMV) aide des jeunes à se remettre sur les rails. Le dispositif a soufflé ses 10 bougies ce mercredi 8 octobre avec une prise d’armes exceptionnelle à Metz, là où la première unité a été créée en 2015.

Cette prise d’armes a réuni des détachements venus de l’ensemble des régiments et centres du SMV. La première unité a été particulièrement mise à l’honneur, tout comme les partenaires et contributeurs du dispositif.

L’occasion de saluer un parcours exemplaire : plus de 10 000 jeunes accompagnés, 38 formations, 86 % de taux d’insertion et 73 % de taux de réussite au permis de conduire. Engagement, formation, insertion, il offre à des jeunes de 18 à 25 ans un parcours complet pour retrouver confiance et construire leur avenir.

En 2024, près de 1 500 volontaires ont été recrutés sur les 7 centres français, dont celui de Montigny-lès-Metz.


- Préparer l'avenir à Gérardmer

Il n’est pas toujours évident de se projeter sur le monde du travail lorsque l’on est jeune et fin de cursus scolaire… 

Né d’une expérimentation menée avec Sciences Po il est un dispositif qui permet cela, son nom, Avenir Pro, en place depuis 2021 au lycée des métiers de l’hôtellerie et de la restauration JBS Chardin de Gérardmer,  il repose sur des séances collectives entre l’élève, l’Éducation Nationale, les Missions Locales et France Travail.

Mais le dispositif Avenir Pro a t’il réellement sa place dans ces établissements scolaires qui préparent à des métiers en tension  lorsqu’il y a  par exemple plus d’offres que de demande comme c’est le cas de l’hôtellerie restauration.

Ce sont près de 4000 élèves qui ont dans le Grand Est été accompagnés par ce dispositif généralisé dans les quelque 200 lycées professionnels que compte la région Grand Est et qui semble avoir fait ses preuves, soit à l’ensemble des 2200 lycées professionnels de France, pour qu’aucun jeune ne reste sans solution, à la fin de ses études.

Laissez nous un commentaire

Aucun commentaire

Soyez le premier à laisser un commentaire
Slide précédenteSlide suivante